J.-S. BACH |
Fascinante odyssée ! Certes, l'on n'oublie pas les grands anciens (de Menuhin à Heifetz, de Milstein à Perlman, de Sandor Vegh à Szeryng). Mais ici, la technique (éblouissante) est dépassée, sublimée par l'art de « diseuse » que possède cette remarquable violoniste. Ces pages, quintessence du violon, essentiellement polyphoniques alors que dédiées à un instrument purement mélodique, frémissent ici de sensibilité, d'humanité ; elles chantent et dansent une joie intérieure aussi intense que rayonnante. Elles se déploient avec majesté, simplicité, superbement galbées, vivifiées par une chaleur humaine donnant à chaque ligne, à chaque note son vrai poids de poésie, expressive et spirituelle. A connaître, absolument. Jean Gallois | |
Novembre 1999 : Revue des Livres - Choix de Disques Sommaire du numéro Accueil |